
Le Brevet Professionnel est bien plus qu’un diplôme : c’est le pont qui transforme un excellent technicien en un entrepreneur prospère.
- Il ne se contente pas de perfectionner votre geste, il vous enseigne à piloter une entreprise (gestion, management, stratégie).
- Pour de nombreux métiers (coiffure, esthétique, boulangerie…), il est légalement indispensable pour ouvrir votre propre établissement.
Recommandation : Envisagez le BP non comme une contrainte, mais comme l’investissement stratégique le plus rentable pour votre carrière, vous donnant la légitimité et les outils pour devenir votre propre patron.
Vous maîtrisez votre art. Vos gestes sont précis, votre savoir-faire est reconnu et vos clients sont satisfaits. Pourtant, vous sentez un plafond de verre. L’idée de lancer votre propre affaire, de ne plus être un simple exécutant mais le pilote de votre destinée, vous traverse l’esprit. Mais par où commencer ? Vous pensez peut-être qu’être le meilleur technicien de votre domaine suffit pour réussir. C’est une erreur commune, une vision romantique de l’entrepreneuriat qui mène souvent à l’épuisement et à la stagnation.
La vérité, c’est que diriger une entreprise artisanale requiert une double compétence. L’excellence technique est le prérequis, mais elle est insuffisante. La véritable clé du succès réside dans la capacité à gérer, à manager, à calculer une rentabilité et à bâtir une vision. Alors, comment acquérir cette casquette de chef d’entreprise sans y passer des années ? Et s’il existait une voie royale, un parcours structuré conçu spécifiquement pour vous ?
C’est précisément là que le Brevet Professionnel (BP) entre en jeu. Oubliez l’image d’un simple diplôme scolaire. Considérez-le comme un camp d’entraînement intensif à la direction d’entreprise. Cet article n’est pas un guide des formations parmi d’autres. C’est un plan de carrière qui vous montrera comment le BP peut devenir votre levier de croissance le plus puissant, l’actif stratégique qui vous donnera la légitimité, les compétences et l’audace de transformer votre passion en une entreprise florissante et durable.
Pour vous accompagner dans cette réflexion stratégique, nous allons décortiquer ensemble le rôle pivot du Brevet Professionnel. Nous verrons en quoi il se distingue des autres diplômes, ce qu’il vous apportera concrètement en tant que futur patron, et comment il peut débloquer votre projet entrepreneurial.
Sommaire : Le BP, votre passeport pour devenir chef d’entreprise dans l’artisanat
- CAP, MC, BP : quel diplôme pour quel projet dans l’artisanat ?
- Au-delà du geste technique : ce que vous apprendrez en BP pour devenir un vrai patron
- Qui peut s’inscrire en Brevet Professionnel et comment ?
- Le BP : un diplôme parfois obligatoire pour ouvrir votre propre salon
- « Le BP a changé ma vie » : comment ce diplôme a transformé son petit atelier en entreprise florissante
- Et après le CAP ? Toutes les portes que ce diplôme vous ouvre
- De l’apprentissage à la direction de sa propre entreprise : l’ascenseur social fonctionne encore dans le bâtiment
- De l’idée au premier client : le guide complet pour créer son entreprise artisanale sur des bases saines
CAP, MC, BP : quel diplôme pour quel projet dans l’artisanat ?
Face à la diversité des diplômes, il est facile de se perdre. Comprendre la finalité de chaque certification est la première étape pour construire un projet de carrière cohérent. Le CAP, la MC et le BP ne sont pas de simples échelons successifs ; ils répondent à des objectifs professionnels distincts. Le CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle) est le socle, la porte d’entrée dans le métier. Il forme d’excellents ouvriers qualifiés, capables d’exécuter des tâches techniques avec précision. La MC (Mention Complémentaire), quant à elle, est une année de spécialisation post-CAP pour acquérir une expertise technique pointue sur une niche spécifique (ex: coloriste-permanentiste après un CAP coiffure).
Le Brevet Professionnel, ou BP, change radicalement de dimension. De niveau 4 (équivalent au Baccalauréat), il ne vise pas seulement à perfectionner la technique, mais à former un futur manager ou chef d’entreprise. C’est un diplôme à double compétence : technique et managériale. Le tableau suivant synthétise la vocation de chaque diplôme pour vous aider à vous positionner.
| Diplôme | Niveau | Durée | Objectif professionnel | Évolution possible |
|---|---|---|---|---|
| CAP | Niveau 3 | 2 ans | Ouvrier qualifié | Exécution technique |
| MC | Niveau 3+ | 1 an après CAP | Spécialiste technique | Expertise pointue |
| BP | Niveau 4 (Bac) | 2 ans après CAP | Chef d’entreprise | Création/gestion d’entreprise |
Ainsi, si votre ambition est de rester un excellent praticien salarié, le couple CAP/MC est une voie solide. Mais si vous aspirez à diriger, à embaucher, à gérer un budget et à piloter votre propre structure, le BP n’est pas une option, c’est la voie logique. D’ailleurs, les chiffres montrent la popularité de ce diplôme dans les secteurs de services où la création d’entreprise est fréquente : une étude indique que près de 50% des BP délivrés en 2017 concernaient 3 spécialités : Coiffure, Préparateur en Pharmacie et Esthétique Cosmétique Parfumerie.
Au-delà du geste technique : ce que vous apprendrez en BP pour devenir un vrai patron
La plus grande valeur ajoutée du Brevet Professionnel réside dans ce qu’il enseigne en dehors de l’atelier. Il vous force à lever la tête de l’établi pour adopter une vision à 360° de l’entreprise. C’est ici que s’opère la transformation de l’artisan en gestionnaire. Concrètement, le BP vous forme à des compétences managériales et entrepreneuriales essentielles que le CAP n’aborde pas. Vous n’apprenez plus seulement à réaliser une prestation parfaite, mais à la vendre, à la rentabiliser et à l’organiser au sein d’une équipe.
Comme le souligne l’école de gastronomie de renommée mondiale Ferrandi Paris à propos de son cursus :
Le titulaire du BP Arts de la cuisine est un professionnel hautement qualifié maîtrisant les techniques professionnelles et managériales du métier.
– Ferrandi Paris, École de référence en gastronomie
Cette maîtrise managériale se traduit par des savoir-faire très concrets. Vous apprendrez à calculer vos coûts de revient, à fixer des prix de vente qui assurent votre marge, à gérer les stocks pour éviter les pertes, à planifier la production, et surtout, à diriger une équipe. Animer, motiver, former et faire respecter les normes d’hygiène et de sécurité sont des compétences qui ne s’improvisent pas. Elles sont le cœur du réacteur d’une entreprise artisanale qui grandit.
Votre checklist de compétences managériales à développer
- Piloter une équipe : Savez-vous définir des objectifs, répartir les tâches et gérer les plannings ?
- Gérer les approvisionnements : Maîtrisez-vous l’identification des besoins, la négociation avec les fournisseurs et l’organisation du stockage ?
- Contrôler la rentabilité : Êtes-vous capable de calculer le coût de revient d’un produit ou service et de fixer un prix de vente juste ?
- Assurer la qualité et la sécurité : Connaissez-vous et appliquez-vous les normes (HACCP, sécurité au travail) et les processus de contrôle qualité ?
- Organiser la distribution : Avez-vous une stratégie pour la mise en marché et la commercialisation de votre production ?
Qui peut s’inscrire en Brevet Professionnel et comment ?
L’accès au Brevet Professionnel est plus ouvert qu’on ne le pense souvent. Il n’est pas réservé à une élite sortant tout juste de l’école. Au contraire, il est pensé comme un levier d’évolution pour des profils déjà ancrés dans le monde du travail. La voie la plus classique est celle de l’apprentissage : après un CAP ou un diplôme équivalent dans la même spécialité, vous pouvez vous inscrire en BP pour une formation de deux ans en alternance. Cette formule est particulièrement efficace car elle permet d’appliquer immédiatement en entreprise les concepts de gestion appris en cours.
Les statistiques le confirment, le BP est une voie privilégiée pour les apprentis souhaitant monter en compétences. Selon les données du ministère de l’Éducation, une analyse a révélé que plus de 57,4% des apprentis en première année de BP étaient déjà apprentis dans un niveau de formation inférieur. Cela démontre une vraie logique de parcours et de progression de carrière au sein de l’artisanat. Mais ce n’est pas la seule porte d’entrée.
Il existe d’autres voies pour accéder à ce précieux sésame :
- La formation professionnelle continue : Si vous êtes déjà salarié, vous pouvez préparer le BP via un contrat de professionnalisation. Votre expérience est un atout majeur.
- La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) : Vous exercez le métier depuis plusieurs années et maîtrisez déjà de nombreuses compétences de gestion sur le terrain ? La VAE vous permet de faire reconnaître officiellement votre savoir-faire pour obtenir tout ou partie du diplôme. Il faut généralement justifier d’au moins une année d’expérience en lien direct avec la certification visée.
- La voie scolaire : Bien que plus rare, certains établissements proposent le BP en formation à temps plein pour les titulaires d’un CAP du même secteur.
L’important est de comprendre que le BP est conçu pour capitaliser sur une première expérience technique. Il ne s’adresse pas aux débutants complets, mais à ceux qui, comme vous, ont déjà une base solide et veulent construire l’étage supérieur : celui de l’entrepreneur.
Le BP : un diplôme parfois obligatoire pour ouvrir votre propre salon
Au-delà d’être un atout stratégique, le Brevet Professionnel est dans de nombreux cas une obligation légale. Pour certaines activités artisanales, dites « réglementées », la loi impose la détention d’une qualification spécifique pour pouvoir s’inscrire au Répertoire des Métiers et exercer à son propre compte. Cette exigence vise à garantir un haut niveau de compétence et de sécurité pour le consommateur. Le BP est l’un des diplômes qui ouvre ces portes.
Parmi les métiers concernés, on trouve des secteurs très populaires pour la création d’entreprise :
- Coiffure : Impossible d’ouvrir votre propre salon de coiffure sans être titulaire du BP Coiffure ou du Brevet de Maîtrise (BM). Le CAP seul ne vous autorise qu’à être salarié.
- Esthétique-Cosmétique-Parfumerie : De même, pour proposer certaines prestations comme les soins du corps ou l’épilation, le BP ou un diplôme de niveau équivalent est requis pour diriger l’institut.
- Boulangerie : Pour avoir le droit d’utiliser l’appellation « boulanger » et « boulangerie », il est impératif d’être qualifié.
- Métiers du bâtiment : Plombier, chauffagiste, électricien… La plupart de ces professions exigent une qualification pour garantir la sécurité des installations.
Cette barrière à l’entrée n’est pas une contrainte, mais une protection. Elle valorise le savoir-faire et la crédibilité des professionnels diplômés. Pour vous, c’est la garantie que votre investissement dans un BP vous donnera une légitimité incontestable sur le marché. C’est la clé officielle qui vous donne le droit de transformer votre nom en une enseigne.

Comme le confirme une analyse des parcours dans le secteur, pour les activités artisanales règlementées, la possession d’un brevet professionnel, d’un brevet de maîtrise ou d’un titre équivalent est non négociable pour qui veut devenir son propre patron. Ignorer cette réalité, c’est risquer de voir son projet d’entreprise bloqué net pour des raisons administratives.
« Le BP a changé ma vie » : comment ce diplôme a transformé son petit atelier en entreprise florissante
Les chiffres et les obligations légales sont une chose, mais la véritable mesure de la valeur du BP se trouve dans les trajectoires qu’il transforme. Prenons l’exemple de Marc. Menuisier passionné et talentueux, il voyait son carnet de commandes déborder mais ses bénéfices stagner. Épuisé par des journées sans fin, il a compris qu’il ne pouvait pas continuer à tout faire seul. Le BP lui a apporté les outils qui lui manquaient : il a appris à calculer ses marges précisément, à structurer sa production, à rédiger des devis rentables et, surtout, à manager. Fort de ces nouvelles compétences, il a pu embaucher son premier salarié en toute confiance, déléguer une partie de la production et se concentrer sur le développement commercial. Son petit atelier est aujourd’hui une TPE reconnue qui fait vivre trois personnes.
Ce type de parcours n’est pas une exception, c’est la concrétisation de la promesse du BP. Les statistiques montrent d’ailleurs un fort taux de succès pour les titulaires de ce diplôme. Le taux de réussite global s’élevait à 75,6% en 2017, un chiffre élevé qui témoigne de la motivation des candidats et de la qualité des formations. De plus, pour beaucoup, le BP n’est pas une finalité mais une étape.
L’enquête révèle que 39% des apprentis issus d’un BP décident de poursuivre leurs études, souvent vers un Brevet de Maîtrise (BM) pour devenir maître artisan et formateur, ou vers des formations encore plus spécialisées en gestion. Cela illustre parfaitement la dynamique d’ascenseur social que le BP enclenche. Il ne ferme aucune porte, au contraire, il en ouvre de nouvelles en donnant aux artisans les clés non seulement pour créer leur entreprise, mais aussi pour la faire grandir et la pérenniser.
Et après le CAP ? Toutes les portes que ce diplôme vous ouvre
Pour beaucoup d’entre vous qui êtes titulaires d’un CAP, la question de l’après est centrale. Ce premier diplôme est une excellente qualification pour l’emploi, mais il peut sembler limitant pour celui qui a de l’ambition. Heureusement, le CAP est avant tout une formidable plateforme de lancement vers des qualifications supérieures. Il est essentiel de ne pas le voir comme un point final, mais comme la première marche d’un escalier qui peut vous mener très haut.
Plusieurs options s’offrent à vous pour faire évoluer votre carrière :
- La spécialisation avec une Mention Complémentaire (MC) : En un an, elle vous permet de devenir un expert très recherché sur une compétence précise, ce qui peut se traduire par une meilleure rémunération.
- Le perfectionnement technique avec un Bac Professionnel : Pour les bons profils, poursuivre en Bac Pro permet d’approfondir les connaissances techniques et générales.
- La voie royale entrepreneuriale avec le Brevet Professionnel (BP) : C’est le choix le plus stratégique pour ceux qui, après le CAP, visent la création ou la reprise d’une entreprise. Comme nous l’avons vu, il apporte la fameuse double compétence technique et managériale.
Ce choix d’orientation n’est pas neutre sur le plan financier. Opter pour un diplôme de niveau supérieur comme le BP est un investissement qui a un retour direct sur le potentiel de revenu. L’expertise et la capacité à gérer des chantiers ou des productions complexes sont valorisées. À titre d’exemple concret, une étude sectorielle a mis en lumière un fait parlant : c’est le Brevet Professionnel Métiers de la Pierre qui paie le mieux avec un salaire mensuel brut moyen de 1990€ en début de carrière. C’est une démonstration claire que la montée en qualification et en responsabilité est directement récompensée.
De l’apprentissage à la direction de sa propre entreprise : l’ascenseur social fonctionne encore dans le bâtiment
Le secteur de l’artisanat, et notamment celui du bâtiment, reste l’un des derniers bastions où la méritocratie et l’ascenseur social sont une réalité tangible. C’est un monde où un jeune qui débute comme apprenti peut, à force de travail, de talent et de formation, finir à la tête de sa propre entreprise de plusieurs dizaines de salariés. Cette culture de la transmission et de la promotion interne est au cœur de l’ADN de ces métiers. Le parcours CAP, puis BP, puis éventuellement Brevet de Maîtrise (BM) en est l’incarnation parfaite.

L’artisanat en France n’est pas une niche. C’est un pilier économique majeur, avec plus de 3 millions d’hommes et de femmes artisans qui maillent le territoire et animent l’économie locale. Dans ce vaste écosystème, la formation continue est le moteur de la progression. Le Brevet de Maîtrise (BM), diplôme de niveau 5 (Bac+2), est l’étape ultime de ce parcours. Il s’adresse aux titulaires de BP qui visent l’excellence et le titre de Maître Artisan. Le BM prépare non seulement à la gestion complexe d’une entreprise, mais aussi à la fonction de maître d’apprentissage, assurant ainsi la transmission du savoir-faire aux nouvelles générations.
Cette trajectoire est la preuve que l’artisanat offre des perspectives de carrière exceptionnelles, loin de l’image parfois réductrice qui lui est associée. Partir d’un savoir-faire manuel pour atteindre des responsabilités de gestion, de stratégie et de formation est une voie valorisante et accessible. Le BP est la charnière de cet ascenseur social : c’est lui qui fait le pont entre le statut de technicien et celui de manager, ouvrant la voie à des responsabilités et des revenus bien supérieurs. C’est un investissement sur soi qui porte ses fruits tout au long d’une carrière.
À retenir
- Le BP est un diplôme de gestionnaire : Sa finalité n’est pas d’améliorer le geste technique, mais d’enseigner la gestion, le management et la stratégie d’entreprise.
- Il est souvent une obligation légale : Pour de nombreux métiers (coiffure, esthétique, boulangerie, etc.), le BP est indispensable pour avoir le droit de créer son propre établissement.
- C’est un investissement rentable : Les titulaires d’un BP accèdent à des niveaux de responsabilité et de rémunération plus élevés, avec la possibilité de devenir leur propre patron.
De l’idée au premier client : le guide complet pour créer son entreprise artisanale sur des bases saines
Une fois le BP en poche, ou votre projet de VAE bien engagé, vous détenez la qualification requise. Le rêve de l’indépendance devient concret. Mais la création d’une entreprise est un parcours jalonné d’étapes administratives qu’il faut aborder avec méthode. Heureusement, les démarches sont aujourd’hui structurées et accessibles. Le point de départ incontournable est la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) de votre département. C’est votre interlocuteur principal.
La première démarche officielle consiste à vous immatriculer au Répertoire des Métiers. Pour cela, vous devrez vous adresser au Centre de Formalités des Entreprises (CFE), qui est un guichet unique hébergé par la CMA. Cette étape vous permettra d’obtenir votre numéro SIREN, véritable carte d’identité de votre entreprise. La procédure peut se faire en ligne pour plus de simplicité. Autrefois obligatoire, le Stage de Préparation à l’Installation (SPI) est désormais facultatif mais reste très fortement recommandé. En une trentaine d’heures, il balaye tous les aspects fondamentaux de la vie d’un chef d’entreprise : comptabilité, fiscalité, statut social, aspects commerciaux… C’est un investissement minime pour éviter des erreurs qui pourraient coûter cher plus tard.
Voici les étapes clés pour lancer votre activité sur des bases solides :
- Validation du projet : Assurez-vous de la viabilité économique de votre idée (étude de marché, business plan).
- Démarches d’immatriculation : Contactez le CFE de votre CMA pour obtenir votre immatriculation et votre numéro SIREN.
- Formation à la gestion (SPI) : Suivez ce stage (facultatif) pour acquérir les bases de la gestion d’entreprise.
- Choix du statut juridique : Micro-entreprise, EI, EURL, SASU… Faites-vous conseiller pour choisir la structure la plus adaptée à votre projet.
- Ouverture d’un compte bancaire professionnel et souscription des assurances nécessaires (responsabilité civile professionnelle notamment).
Ce parcours est la concrétisation de votre projet. Le Brevet Professionnel ne vous a pas seulement donné une qualification, il vous a préparé mentalement et techniquement à affronter ces étapes avec sérénité et compétence.
Vous avez le savoir-faire, l’ambition et maintenant, le plan d’action. Le Brevet Professionnel n’est pas une simple ligne sur un CV, c’est le catalyseur qui peut déclencher votre nouvelle vie d’entrepreneur. L’étape suivante ne dépend que de vous : contactez dès aujourd’hui le CFA ou la Chambre de Métiers la plus proche pour vous renseigner sur les formations BP adaptées à votre métier et à votre situation.